les coteaux

les coteaux

samedi 13 décembre 2008

LA GALETTE DES ROIS

Préparation : 15 minCuisson : 40 minIngrédients (pour 4 à 6 personnes) :- 2 pâtes feuilletées - 100 g de poudre d'amandes - 75 g de sucre - 1 oeuf - 50 g de beurre mou - quelques gouttes d'extrait d'amande amère - 1 jaune d'oeuf pour dorer - 1 fève !
Préparation :Disposez une pâte dans un moule à tarte, piquez-la avec 1 fourchette. Mélangez dans un saladier tous les ingrédients (poudre d'amande, sucre, oeuf, beurre mou, extrait d'amande amère).Etalez le contenu du saladier sur la pâte, mettez-y la fève (sur un bord, pour minimiser les chances de tomber dessus en coupant la galette!). Refermez la galette avec la 2ème pâte, et collez bien les bords. Dessinez au couteau dessus et dorez au jaune d'oeuf (dilué dans un peu d'eau).Percez le dessus de petits trous pour laisser l'air s'échapper, sinon elle risque de gonfler et de se dessécher. Enfournez à 210°C (th 7) pendant 30 min environ (surveillez la cuison dès 25 min, mais n´hésitez pas à laisser jusqu'à 40 min. si nécessaire).


BON APPÉTIT ET BONNE ÉPIPHANIE!!!!

CORRECTION TEST 2

CORRECTION – TEST 2– 02/12/2008


A - GRAMMAIRE
Faire des hypothèses:
Mettez les verbes entre parenthèses à la forme qui convient: / 4 pts

Si le parti des Verts (faire) FAIT / FAISAIT. des propositions plus réalistes, les Français (voter) VOTERONT / VOTERAIENT.. pour eux aux prochaines élections.
Si tu (vouloir) .VEUX................. sauver la planète, (faire) ..FAIS.... attention à tes gestes quotidiens.
Vous prenez encore la voiture! Si vous (prendre) PRENEZ./.PRENIEZ .les transports en commun, vous (polluer).POLLUEREZ / POLLUERIEZ. moins la ville!
Si les automobilistes pratiquaient le covoiturage, il y (avoir) .....AURAIT............. moins de problèmes de pollution.

Complétez le texte en variant les structures: / 4 pts

Comme il y a des travaux dans mon quartier, il y a toujours des embouteillages. Hier, il y a eu beaucoup d´agitation dans ma rue ......CAR........ la banque a été attaquée. Étant donné que l´attaque a eu lieu à l´heure du déjeuner, il n´y avait que deux personnes au guichet. Le caissier a appelé la police ...GRÂCE À.................. une alarme dissimulée sous son bureau. Mais la police est arrivée en retard ..À CAUSE DES.................... embouteillages. Le gangster a réussi à s´échapper ......GRÂCE À.............. la complicité d´une femme qui l´attendait dehors avec une moto.

Votre meilleur/e ami/e déprime, donnez-lui des conseils pour lui remonter le moral: / 2 pts

Tu devrais prendre quelques jours de vacances.
Si j´étais à ta place, je ferais du sport.
Il faudrait que tu sortes plus, ne reste pas chez toi.
Ne t´inquiète pas, tout va s´arranger.

B – LEXIQUE: /10pts


Je me suis intéressée à la PROTECTION de la nature en lisant les journaux : de scandales révoltants en nouvelles alarmantes, la NÉCESSITÉ de faire quelque chose a fini par s´imposer. On DÉTRUIT la Terre au nom du profit de la société de consommation. Je connais les marques bios et les GESTES utiles sur le bout des doigts : ne pas GASPILLER l´eau, TRIER les déchets ou encore ne pas UTILISER les sacs plastiques. J´aime l´idée que ces RÉFLEXES, en plus d´aider la PLANÈTE, rendent les quotidien plus agréable. C´est un CHOIX de vie même si je reconnais que les marques bios sont encore chères et donc pas À LA PORTÉE de tout le monde.
Je suis concerné par L´ENVIRONNEMENT depuis petit. Ma mère était déjà à fond dans les produits BIOS, … Alors, c´est logique, je me soucie de la NATURE mais aussi de ma santé. Au delà des gestes ÉCOLOS classiques, je porte une ATTENTION particulière à mon panier de courses. Côté salle de bains, je préfère les produits cosmétiques écologiques, le savon plutôt que le gel douche, c´est plus sain et ça ÉVITE les emballages PLASTIQUES.
C – COMPRÉHENSION ÉCRITE: / 10 pts

Depuis plusieurs années maintenant, le projet de construction d´une éolienne de démonstration dans la ville de La Rochelle tente désespérément de voir le jour.

Ce qui devait être un magnifique projet porteur d´une dynamique forte envers les énergies renouvelables, initié à l´université avec de nombreux étudiants, porté par des bénévoles pendant des années puis par des petits actionnaires qui se sont rassemblés partout en France, risque de se terminer très bientôt si rien n´est fait et si une véritable mobilisation citoyenne n´a pas lieu.
Ce projet consiste en une éolienne unique, de 65 mètres de hauteur, située à proximité de la côte, dans une zone industrielle, et comportant à 60 mètres de hauteur une plate-forme accessible au public amené à découvrir un panorama unique sur les îles, les ports et La Rochelle. L´énergie sera suffisante pour alimenter en électricité tout le port de pêche et la zone industrielle voisine.
Associé à cette machine, un bâtiment ouvert au public et aux groupes scolaires sera dédié aux énergies renouvelables, à la maîtrise de l´énergie et au développement durable. Des spécialistes et des associations pourront renseigner le public... Des activités de formation et de recherche y sont aussi envisagées... Ce projet, repoussé une première fois du littoral, a été maintes fois réadapté pour répondre aux exigences imposées. Récemment, après plus d´un an d´études sur un site propice, la priorité du terrain a été donnée à d´autres, notamment en faveur de l´installation d´une ferme aquacole délocalisée de l´île de Ré pour cause de pollution et d´atteinte à l´environnement.
La population ne s´y trompe pas. Les Rochelais et plus particulièrement les comités de quartier se sont montrés extrêmement favorables au projet. Ils s´interrogent sur les raisons pour lesquelles les choses n´avancent pas. Le maire réaffirme une fois de plus son soutien total.
L´association Vent citoyen.

Entourez ou notez votre réponse:

Ce texte est écrit pour:
Protester contre un projet.
Sensibiliser les habitants.
Dénoncer le désintérêt de la mairie.

Dans quel domaine de l´écologie ce projet s´inscrit-il? (1pt)
.....Dans le domaine des énergies renouvables.
Quels dont les deux projets de construction?(2 pts)Une éolienne et un bâtiment / une ferme aquacole.
Quelles phrases du texte montrent que ce projet a aussi (2 pts)
Un objectif touristique:.le public va découvrir un panorama unique sur les îles.
Un objectif pédagogique?...un bâtiment ouvert au public et aux groupes scolaires dédié aux énergies renouvelables.
Relevez une expression du texte indiquant que ce projet a évolué. (1 pt)
.....Ce projet a été maintes fois réadapté.
Citez une expression du texte montrant que les habitants sont d´accord avec le projet. (1 pt)
.....Les comités de quartier se sont montrés extrêmement favorables au projet.
Citez la phrase du texte montrant que les élus adhèrent au projet . (1 pt)
..Le maire réaffirme son soutien total.
8. Quel événement récent a retardé une nouvelle fois le projet? (1 pt)
.....La priorité a du terrain a été donnée à d´autres, notamment en faveur d´une ferme aquacole.

D – COMPRÉHENSION ORALE : / 10 pts

Vous allez entendre TROIS fois une interview radiodiffusée, complétez les notes du journaliste:

NOTES DU JOURNALISTES
POINTS

- Style de la maison: SIMPLE, ELLE ÉVOQUE LES MAISONS DU NORD
- Qualités: lumineuse, économe en énergie, SPACIEUSE et SAINE.
- Surface et prix: 245.000 EUROS, 210 m2
- Matériaux utilisés: tous d´origine LOCALE. SAINS ET DURABLES
- Économie d´énergie électrique grâce à l´orientation de la maison et à ..L´ISOLATION de la maison ÉCOLO
- Économie de l´eau grâce à des limitateurs de débit et à DES RÉCUPÉRATEURS D´EAUX DE PLUIE.
- Les deux pays les plus avancés: .L ÁLLEMAGNE. et ..LA SUISSE
- HQE signifie : ...HAUTE QUALITÉ ENVIRONNEMENTALE


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2
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1

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E- EXPRESSION ÉCRITE : /10 pts

À une époque où l´on ne cesse de parler de la nécessité de préserver l´environnement, citez certaines mesures “écolos” que vous trouvez intéressantes et/ou certains gestes que vous avez adoptés dans votre quotidien.

mercredi 26 novembre 2008

test2 évaluation continue

Chers élèves, je vous rappelle que le test aura lieu mardi 2 décembre prochain. Révisez bien la leçon 7 . Bon courage et à bientôt!

lundi 10 novembre 2008

GLOSSAIRE

GLOSSAIRE ET NOTES DU RECUEIL DE NOUVELLES : “JE VOUDRAIS QUE QUELQU´UN M´ATTENDE QUELQUE PART » - ANNA GAVALDA

PETITES PRATIQUES GERMANOPRATINES

- Saint-Germain-des-Prés : quartier de charme de Paris situé dans le quartier latin, rive gauche.
- C´est d´un commun !: syn. Qu´est-ce que c´est banal !
-bluette : n.f.Mod. Œuvre (livre, film, chanson) légère et sans prétention, empreinte de sentimentalisme.
- Titiller: v.tr.Littér. ou plaisant Chatouiller de manière à provoquer une démangeaison légère et agréable. — Fig. et fam. Démanger. chatouiller. Cette idée me titille depuis un moment. « l'œil allumé par la convoitise, les doigts titillés par d'irrésistibles envies » (Gautier).
- Les romans Harlequin : Romans populaires à l´eau de rose ( romantiques).
- Chez Lipp : Véritable institution parisienne, la Brasserie Lipp est une adresse incontournable de Saint Germain des Près depuis plus de 120 ans !
- Les Deux-Magots : Le nom du Café "Les Deux Magots" – c'est à dire, "deux figurines chinoises" – a pour origine l'enseigne d'un magasin de nouveautés qui occupait jadis le même emplacement, 6, place Saint-Germain-des-Prés.
- Ça n´a pas loupé : fam. ¨ Intrans. Rater. Ça n'a pas loupé, manqué.
- Décocher un sourire : Fig. Envoyer comme une flèche. Décocher une méchanceté à qqn. La Soubrette « lui avait décoché une œillade incendiaire » (Gautier).
- Baudelaire, Charles : (1821-1867), poète et critique français, qui, avec les Fleurs du mal, s’est fait le chantre de la « modernité ».
-Sagan, Françoise : Ecrivaine française issue de la meilleure bourgeoisie, son père est industriel, ayant eu dans les années cinquante un grand succès populaire pour des ouvrages faciles à lire et représentatif d'un milieu moralement corrompu et pervers, le sien : Bonjour tristesse, Julliard, Paris, 1954 (1 million d'exemplaires).
- La candeur : n. f. Qualité d'une personne pure et innocente, sans défiance. crédulité, franchise, ingénuité, innocence, naïveté, pureté, simplicité, sincérité.
- Plutôt crever : fam. plutôt mourir c.a.d. je préfère mourir que faire ça
- Guetter : v. tr.
Surveiller avec attention (pour se prémunir contre un danger, pour attendre un événement que l'on prévoit ou espère). Observer pour surprendre. Þ 2. épier. Le chat guette la souris.
- C´est foutu : Fam. (Après le nom) Perdu, ruiné ou condamné. C'est un type foutu. fini. (Choses).
- Tu n´es pas sortie de l´auberge : Fam. On n'est pas sorti de l'auberge : les difficultés augmentent, vont nous retarder, nous retenir.
- Loc. adv. À LA BONNE HEURE : au bon moment, à propos; par ext. (marquant l'approbation) c'est très bien, tant mieux.
- L´arroseuse arrosée : Mouillé par arrosage. « L'Arroseur arrosé », film de L. Lumière, et par allus. personne qui subit ce qu'elle destinait à autrui.
- le ciré s´impose : l´imperméable est nécessaire.
- Entre chien et loup : au crépuscule, quand la nuit commence à tomber.
- Les voitures sont en veilleuse: Loc. EN VEILLEUSE. Mettre une lampe en veilleuse, en diminuer l'éclairage. «une ampoule qui brûlait en veilleuse les guida vers un couloir » (Martin du Gard).
-Un petit remontant : Cour. Qui remonte , redonne de la vigueur, de l'énergie. Boisson remontante. fortifiant, reconstituant, revigorant.
- Plouc: Fam. et péj. Paysan. pedzouille, péquenaud. Adj. Elles sont vraiment ploucs!
- Faire l´affaire : syn. Convenir, aller
- Les maçons dans leurs cottes : Vieilli Vêtement de travail, pantalon montant sur la poitrine. bleu, combinaison, salopette.
- La bobonne : Pop. Terme d'affection donné à l'épouse. Appellatif
Fam. Péj. (sans déterm.) Épouse. Il est venu avec bobonne. — (Avec déterm.) Femme d'âge moyen, établie dans une vie petite-bourgeoise.
- Un demi-pichet :n.m. récipient pour la boisson. (Au restaurant) Vin en pichet (opposé à en bouteille).
- Se ressaisir : Cour. SE RESSAISIR : rentrer en possession de son calme, de son sang-froid, redevenir maître de soi. se maîtriser.
- Laisser en rade : Loc. fam. EN RADE. Laisser (qqn, qqch.) en rade, l'abandonner. Une voiture en rade sur le bord de la route, en panne. Le projet est resté en rade.
- La nocturne de Vincennes : fait référence aux courses à l´hippodrome de Vincennes.
- à la dérobée : loc. adv. En cachette et secrètement. furtivement, subrepticement.
- Un collant (panty) ou des bas (medias)
- Dénicher qqch/qqun : Cour. Découvrir à force de recherches. découvrir, trouver
- Une nana : Fam. Maîtresse. Il est venu avec sa nouvelle nana. gonzesse, 2.nénette. —Jeune fille, jeune femme. Au masculin : un mec
- Patate ! Fig. et fam. Personne niaise, stupide
- Petit Jésus en culotte de velours : jeu avec l´expression : Une main de fer dans un gant de velours
- Un goujat : à Mod. Homme sans usage, manquant de savoir-vivre et d'honnêteté, et dont les indélicatesses sont offensantes. malotru, mufle, rustre;
- Revigorer : Redonner de la vigueur à (qqn, qqch.). ragaillardir, remonter; fam. ravigoter, requinquer, retaper
- Il ne sait plus où il habite: fam. Il est complètement paumé, perdu.
- Empêtrer qqun : Fig. Engager dans des difficultés, dans une situation embarrassante, gênante.


I.I.G.

- Les vannes: Las conpuertas de una presa. Ici: ouvrir les vannes des sentiments, laisser sortir les émotions avec force.
- Une coquillette : petites pâtes italiennes ( les nouilles)
- Elle s´en fout : fam. peu lui importe. Syn: s´en ficher, s´en moquer
- Des jouez haut-bois-résonnez-musettes : fait référence aux chansons de Noël (paroles de «il est né le divin enfant»)
- Fouiller: hurgar
- Les vergetures: las estrías
- Les papiers de la sécu: los papeles de la seguridad social.
- Mis au monde: mettre au monde: donner naissance, accoucher.
- Le boulot: fam. Le travail, un job
- Un peu chérot: fam. un peu cher
- Cogiter: fam. Réfléchir, penser.
- S´emberlificoter: Fam.S´empêtrer, s´embrouiller . S'emberlificoter dans des explications confuses.
- Un truc pas très jojo: fam. Une chose pas très jolie
- Ça ne fait pas l´ombre d´un doute : il n´y a aucun doute.
- Des à-coups: Discontinuité de mouvement provoquant des secousses. saccade, secousse, soubresaut
- Mon bichon: terme tendre, (perrito de lana) . pour une femme : «biche»/ «cierva»
- Houspiller: Cour. Attaquer, maltraiter (qqn) en paroles; harceler de reproches, de critiques. critiquer, gronder; fam. attraper.
- La barbe!: Interj. Fam. La barbe! assez, cela suffit.
- Rungis: grand marché parisien (équivalent de Mercamadrid)
- Le sécateur: tijera para podar.
- Et tout ce qui s'ensuit: et tout ce qui vient après, accompagne la chose (cf. Et tout le reste, et tout ce que cela comporte)
- Rigolo: cour. Drôle, amusant, marrant.

CET HOMME ET CETTE FEMME

- La vignette: Vignette de l'impôt sur les automobiles, ou vignette auto(mobile) : document fiscal dont une partie, collée sur le pare-brise, attestait le paiement de la taxe différentielle sur les véhicules à moteur
- Le gicleur: Techn. Petit tube du carburateur servant à faire gicler l'essence dans le courant d'air aspiré par le moteur. Gicleur de ralenti.
- Un corps de ferme: Partie principale (d'une chose). Le corps de ferme et les dépendances
-Loc.fig. Pour une bouchée de pain : pour un prix dérisoire
- Des embrasses n.f.: alzapaños
- Des torchons damassés : trapos, paños adamascados
- Des plans de travail: superficie de trabajo (cocina)
- Le braconnage: la caza furtiva
- L´élagage des hêtres: la poda de las hayas.
- Emmerder qqun : Fam. Importuner (qqn). Þ agacer; fam. embêter, enquiquiner, -gonfler (cf. très fam. Faire chier).
- Se savoir gré : Mod. SAVOIR GRÉ à qqn : avoir de la reconnaissance pour qqn. Il faut en savoir gré à l'auteur. Þ remercier

THE OPEL TOUCH

- Sans blague? interjection qui marque le doute, l'étonnement, l'ironie
- Des maisons en meulière : Pierre meulière, et n. f. la meulière: pierre à surface rugueuse. Les pavillons en meulière de la banlieue.
- Des marquises en fer forgé : marquesinas de hierro forjado.
- La carte orange : titre de transport mensuel , « abono transporte »
- La fac: cour. la faculté/ l´université
- Je suis crevée : fam. Je suis très fatiguée (reventada)
- Dalloz: livre de référence pour les étudiants et les professionnels de Droit.
- Loc.adv. En veux-tu en voilà : beaucoup, tant qu'on en veut
- Youpi: interj. Cri d'enthousiasme souvent accompagné d'un geste exubérant. On a gagné, youpi! hourra.
- Se mettre à ricaner: commencer à rire, à se moquer
Se chamailler: Mod. SE CHAMAILLER v.pron. récipr. Se quereller bruyamment pour des raisons futiles. se disputer
- Les bourgeons de peuplier : los retoños del álamo
- Les matous: Chat domestique mâle et entier.
- Un raffut: Fam. Tapage, vacarme. boucan, ramdam.
- D´enfer: très violent. D´enfer veut dire aussi « génial » (un plan d´enfer)
- La trique sous les blue-jeans : avoir une érection sous un jean (vaquero)
- Claire Brétécher (1940) auteure de BD, sa carrière démarre en 1965, quand elle commence à travailler pour Tintin, puis diverses autres publications. Plus tard, employée par Spirou, elle peaufine un style nettement influencé par des artistes comme Will ou Franquin.
- Mon petit boulot: généralement, travail des étudiants se payer leurs études/sorties.
- Ma tune: fam. Mon argent
- Mes clopes :fam. mes cigarettes
-Mes virées nocturnes: cour. mes sorties nocturnes
- Mon Guerlain: mon parfum de marque Guerlain
- Mon cinoche: fam. le cinéma
- Bosser: travailler/ étudier
- Je mets du Gemey qui pue à quatre quatre-vingt-dix: je me parfume avec un parfum bon marché qui sent mauvais et embaume les alentours.
-Se cogner une dondon : supporter les femmes lourdes.
Se rebiquer: Fam. Se dresser, se retrousser en faisant un angle. Mèche de cheveux qui rebique.
- L´intello: fam. L´intellectuel
- Ça la fait chier:fam. ça l´emmerde, ça l´embête.
- De pied en cap: Mod. Loc. De pied en cap des pieds à la tête. complètement.
- Un max: fam. un maximum, énormément
- Qu´est-ce que je fous là? fam. Qu´est-ce que je fais là? (Pourquoi je suis là)
-J´ai les boules: fam. je suis déçu, angoissé, triste
- La terminale: dernière année au lycée débouchant sur le baccalauréat.
- Une baraque : fam. une maison
- Nan: syn. Non (ironie)
- C´est TROP fort: ironie sur le parler des bourgeois.
- Un balayage californien: mèches blondes typiques des Californiens.
- Une pomme d´Adam: proéminence masculine dans la gorge des hommes (la nuez)
- Un petit bouc: petite barbe entourant la bouche ou située sur le menton.
- La cibi: radio des routiers
- déconfiture : n.f.Fam. Échec, défaite morale
- Se bidonner: vient de bide (ventre), rire énormément (destornillarse)
- Primo, secundo... : fam. D´abord, puis, ensuite
- Ajourée: avec des trous à propos d´un vêtement.
- Une caisse: fam. une voiture (bagnole)
- Customisée: tuneada
- En moumoute: ironique: de pelo
- Son perfecto: blouson en cuir de rocker.
- Une bourge : une bougeoise (pija)
- Costaud: fort, musclé
Barbès: Le quartier de Barbès et de la Goutte d'or, entre le boulevard Barbès et la rue de la Goutte-d'Or. Quartier populaire parisien où se sont installés les immigrés.


5. AMBRE


- Baiser: fam. faire l´amour
- Le fric: fam. l´argent
- Les lèche-culs: fam. lèche-bottes, fayot (pelota)
-Caqueter: les poules caquettent. Syn.parler bruyamment, bavarder, jacasser
- Se torcher: fam. et péj. S´essuyer
- Partir en couilles: vulgaire. Foirer, tomber à l´eau
- Etre dans la colle : ici être de corvée, en plein dans le travail
- Claquer dans la main au premier rail: fam. ici: se casser à la première utilisation.
- Le ricain: péj. L´américain
- Les frenchies: les petits français vus par les «ricains»
- Se faire chier: fam. se donner du mal à faire quelque chose ou s´ennuyer
- Lâche-moi: fam. laisse-moi
- Qu´est-ce que ça peut te foutre: syn.péj. Ça ne t´intéresse pas, ce n´est pas tes affaires.
- Etre dans les pattes de qqun:fam. dans les jupons de quelqu´un, coller qqun
- Etre cool: fam. sympa
- Trou du cul: insulte: paysan, plouc, nul
- Comme si on avait gardé les cochons ensemble: como si nos hubiéramos críado juntos.
- En douce: pop. Como quien no quiere la cosa
- La Cigale: salle de concert parisienne
- Rester clean: rester net (ne pas faire d´excès)
- Roader dans le Pullman : argot.rouler dans ma camionette
- Les musicos: fam. Les musiciens
- Une tournée : la gira de un grupo
- Serrer la paluche : fam. serrer la main
- planter ses choux ailleurs : se retirer à la campagne.
- Glousser: rire en se retenant.
- Les machinos: les mécaniciens
- Baratiner: Fam. Faire du baratin.
Essayer d'abuser (qqn) par un baratin. embobiner. Baratiner un client. —Essayer de séduire par la parole. Il commençait à baratiner la fille qu'il avait draguée.
- les chiottes du resto: fam. les toilettes du restaurant
- Avoir mal au bide: avoir mal au ventre
- Deux mille balles de partance : deux mille francs au départ.
- Bidouiller: Fam. Faire fonctionner, arranger en bricolant. Bidouiller un logiciel. —Fig. Truquer. trafiquer
- Déglinguer: Fam. Disloquer., abîmer, désarticuler, détraquer. Déglinguer un appareil. —Pronom. Ce réveil se déglingue sans arrêt.
- Défoncer: Cour. Briser, abîmer par enfoncement.


LA PERMISSION

- BTS: diplôme : Brevet de technicien supérieur (Bac + 2)
- Se barrer: fam.partir (se casser)
- Bêcheur/se: adj. Fam. Personne prétentieuse et snob. crâneur,
- Une ménagerie: Lieu où sont rassemblés des animaux rares, exotiques, soit pour l'étude, soit pour la présentation au public; les animaux ainsi rassemblés.
- Carrément: adv. Cour. D'une façon nette, décidée, sans détours. catégoriquement, fermement , franchement
- Un pavillon: Maison particulière plus ou moins petite. Pavillon de banlieue.
- C´est kif-kif : emprunt arabe signifiant c´est pareil, moitié- moitié
- Carte orange: carte de transport parisien mensuelle
- Titiller: cf 1
- Avoir le bourdon : fam. avoir le cafard, le blues : tener un bajón
- Se trimballer: Fam. Mener, porter partout avec soi (souvent avec l'idée de peine, de difficulté). traîner, transporter.
- Un ramassis d´abrutis : un tas d´idiots.
- Faire le gugus: Fam. (souvent péj.) Personne qui ne peut être prise au sérieux. guignol, clown. Qu'est-ce que c'est que ce gugusse ?
- Débecter : dégoûter (dar asco, repulsar)
- C´est marrant : c´est bizarre, drôle, marrant
- Avoir beau + INF : por más que
- Un espoir débile :fam. un espoir nul
- Ça n´a pas loupé : fam.ça n´a pas raté, manqué (c.a.d. ça a marché)
- Les escalators : les escaliers mécaniques
- Une baston : fam. une bagarre (pelea)
- Péter une durit : devenir fou
- Chercher des embrouilles : provoquer qqun, chercher la bagarre
- Dégainer : desenfundar. Ici : sortir
- Un bidasse : Fam. Simple soldat du contingent, homme de troupe. troufion
- Sous-off: Militaire d'un grade qui en fait un(e) auxiliaire de l'officier. adjudant
- Ça craint : c´est nul
- Pointer à l´ANPE : fichar en el INEM
- Le roi des cons : fam.le plus con
- Chialer : fam. pleurer
- Lâcher la grappe à qqun : fam. laisser qqun
- Faire le mur : sortir le soir en cachette (sortir par la fenêtre par exemple)
- Enfoiré : N. Imbécile, maladroit. Enfoiré mondain. — Salaud.
- Rêve pas, ducon : no sueñes, tonto
- Faire le mariolle : Fam. Malin. C'est un mariolle. Faire le mariolle, le malin, l'intéressant; prendre des risques par vantardise. Fais pas le mariolle ! idiot.
- La colo : les colonies de vacances
- Laisser en plan qqun : dejar plantado a alguien
- Cauchemarder : faire des cauchemars (pesadillas)
- Le chouchou des monos : le préféré des moniteurs.
- Dessaler : chavirer, tomber à l´eau (navigation)
- Le mal de mer : marearse en el mar, agua
- Se bécoter : « bec » (pico), s´embrasser (besarse)
- Dix mille balles : 10 000 francs
- Crâneur : frimeur (chulo)
- Niais : imbécile, idiot
- Boire comme un trou : boire énormément d´alcool
- S´emballer : acelerarse
- deuxième pompe : Arg. milit. Soldat de deuxième pompe; ellipt un deuxième pompe : un simple soldat, un deuxième classe. Des deuxième pompe.


LE FAIT DU JOUR

- Le couillon : Fig., très fam. Imbécile. con.
- Mes gosses : fam. mes enfants
- Devenir marteau : volverse loco
- La boîte d´interim : la agencia de trabajo temporal
- Les tringles à rideaux : las barras de las cortinas
- Le cagibi : sorte de remise, petite pièce pour ranger les affaires
- Les cochonnailles : péj. charcuterie
- Une ménagère : mujer del hogar
- Le caddie : el carro de la compra
- Rigolard : ¨ Fam. Qui rigole; gai. Un air rigolard. hilare, réjoui.
- Le foutoir : fam. le bazar (leonera)
- Titiller : cf. 1
- La cibi : radio des routiers.
- La mettre en sourdine : fam. se taire, baisser le ton
- Ça sent le roussi : Fig. Sentir le roussi : mal tourner, être compromis, se gâte
- Les promos de l´Arche : les promotions de l´aire de repos de l´Autoroute
- La bedaine :fam. le gros ventre
- Caser qqch : trouver une place à qqch, la ranger
- Les andouillettes : charcuterie, grosse saucisse
- Une bonne bouille : une bonne tête
- Etre à la bourre : être en retard
- Etre sur la sellette : Loc. Être SUR LA SELLETTE : être accusé
- J´ai même failli rater la sortie : por poco me salto la salida
- Tu fais chier à la fin ! fam. qu´est-ce que tu m´embêtes !
- hagard : Mod. Qui a une expression égarée et farouche. effaré. L'œil hagard, a-grandi par la peur, par un état de déséquilibre mental ou physique. Air, visage hagard.
- Trinquer : brindar
- Le connard : insulte / con
- Effarant : incroyable
- Bon sang : insulte pour exprimer la colère
- Gueuler : fam. crier
- La taule : la prison

CATGUT


- Les belous : le mot belous désignant les personnes habitant en deux sevres pour les vendéens
- Un vêlage : mettre bas : parto de la vaca
- une métrite : Maladie inflammatoire de l'utérus.
- Jaugeage : substantif de jauger
Fig. Apprécier par un jugement de valeur. évaluer, 1. juger. Les galères
- Docteur Lejaret : jeu de mot avec jarret de porc (jarrete/corva)
- Tu parles d´une rigolade :¡ Vaya risa/diversión!
- Le bestiau : le petit animal
- Mettre bas : pour les animaux : « parir »
- En forme de battoirs : con forma de paletas
- Le fouillis : fam.le désordre
- Sacrément plouc : fam.excessivement, énormément, carrément paysan, péquenaud.
- Un boucan d´enfer :fam. un énorme bruit
- Dégriser : Tirer (qqn) de l'état d'ivresse. désenivrer, fam. dessoûler
- Enterrement de sa vie de garçon : despedida de soltero
- Picoler : fam. boire de l´alcool
- Le goulot : boire au goulot, « directamente de la botella »
- Tressaillir : estremecerse
- La pomme d´Adam : la nuez de la garganta
- Depuis belle lurette : desde hace muchísimo tiempo
- Racornie : resecada, acartonada
- Vaillante : courageuse
- Les mulots : ratón de campo

JUNIOR

- Une fossette : un hoyuelo
- La figure : fam. le visage
- Péter plus haut que son cul : être prétentieux.
- Le fouillis : le bazar, désordre
- Pique-nique à Mimile : pique-nique de monsieur Tout le monde, du beauf.
- Classieux : Fam. Qui a de la classe, de l'allure
- Jeune fille plate : qui a des petits seins.
- Un raout : Vieilli Réunion, fête mondaine.
- Un rejeton : Mod.; Fam. ou iron. Enfant, fils.
- Se déhancher : danser (la hanche : la cadera)
- Genre décontracté : avec un style décontracté (desenfadado)
- Une minette : Jeune homme, jeune fille à la mode.
Spécialt, Péj. Jeune homme (rarement jeune fille) futile que préoccupe surtout la mode vestimentaire.
Spécialt, Mélioratif Jeune fille (parfois jeune homme) au physique attrayant par sa grâce ambiguë, à la fois juvénile et adulte. nymphette.
- Une sauterie : Réunion dansante d'un caractère simple et intime. surprise-partie.
- Déglutir : tragar
- Un rallye : Cycle de réunions dansantes organisées par des familles aisées pour leurs enfants en âge de se marier. Des rallyes mondains.
- S´incruster : imponerse, autoinvitarse
- Avoir le bac : tener el bachillerato
- Avoir le permis : tener el carné de conducir
- Un poivrot : un alcoolo, un alcoolique
- à jeun : en ayunas
- La grange : granero
- de mes fesses : péj. De mes fesses : sans valeur (cf. De mon cul, de mes deux).
- dévergondé : Qui n'a pas de pudeur et ne respecte pas les règles de la morale sexuelle admise (traditionnellement, s'est surtout dit des femmes). débauché, libertin, licencieux. Une petite dévergondée. Jeunes gens dévergondés. Subst. (XVe) Une dévergondée. Un jeune dévergondé.
- s´enticher de : encapricharse
- friqué : fam : qui a du fric, de l´argent/ riche
- tape-à-l'œil adj. inv. et n. m. inv.
Qui attire l'attention par des couleurs voyantes, un luxe tapageur. Une décoration un peu tape-à-l'œil. Des bijoux tape-à-l'œil.
- tapageur : qui fait du tapage, du bruit (tapage nocturne)
- reluquer : Fam. Regarder du coin de l'œil, avec intérêt et curiosité. lorgner. Reluquer les filles. « Il la reluqua : — Vous êtes bien nippée » (Dabit). Considérer (une chose) avec convoitise; guigner.
- mal dégrossies : Donner à (qqn) des rudiments de formation, de savoir-vivre. Dégrossir un élève. débrouiller. Pronom. Il se dégrossit. — P. p. adj. « De petits rustres mal dégrossis, brutaux et canailles » (Sartre).
- Bidule : mot pour nommer quelqu´un dont on ne se souvient pas le nom (machin, untel)
- Un bras d´honneur : un corte de mangas
- Les péquenots : fam.péj. les paysans, les ploucs
- Tout le gratin en sera : la crème de la crème sera présente
- En veux-tu en voilà : Loc. adv. En veux-tu en voilà : beaucoup, tant qu'on en veut.
- Comme s´il en pleuvait : Loc. fam. Comme s'il en pleuvait, en grande quantité. beaucoup.
- La gourmette : esclava, pulsera
- une donzelle : Jeune fille ou femme prétentieuse et ridicule.
- Le pointage : Opération qui consiste à faire une marque, sur une liste, en vue d'un -contrôle.
- Filer cent balles : fam. donner cent francs
- Si ça te chante : si tu en as envie, si ça te dit.
- Un puceau : un homme vierge
- Une belette : Fam. Fille considérée comme facile.
- Une fiente de poule : déjection d´oiseau
- Couille-molle : fam. poule-mouillée, peureux
- Bordel : le bazar (desorden), sert aussi à exprimer sa colère.
- Quinze bornes : 15 kilomètres.
- Avoir une emmerde : fam.avoir un problème, un souci
- La bagnole : fam. la voiture
- Peinard :fam. tranquille
- Le squat : fam. squatter : ocupar ilegalmente un sitio
- Se pointer :fam. arriver sans prévenir, débarquer
- Faire gaffe : fam.faire attention
- Mauvaise pioche : mauvais choix
- Un rencard : fam. un rendez-vous
- Les nichons : fam. les seins
- Eméché : ivre
- La barbaque : Fam. Mauvaise viande (dure, grasse, etc.). — Par ext. Viande. bidoche.
Le pinard : du vin de basse qualité
Un parigot : péj. Parisien ( parisien tête de chien, parigot tête de veau)
- Allez, magne : fam. Allez, dépêche-toi !
- Tu m´étonnes : ¿Es verdad ?, ¡ No me digas ! (utilisé pour montrer son accord avec un interlocuteur)
- Défoncés : fam. totalement abîmés, cassés
Se déglinguer : Fam. Disloquer. abîmer, démantibuler, désarticuler, détraquer. Déglinguer un appareil


PENDANT DES ANNÉES

- S´engouffrer : hundirse
- La détresse : la angustia, el desamparo
- Flancher : fam. Fam. Céder, faiblir.. lâcher. Sa mémoire commence à flancher. abandonner, fam. se dégonfler fam. mollir, craquer
- La curée : Vén. Portion de la bête que l'on donne aux chiens de chasse après qu'elle est prise.
- Un garçon délabré : Qui est en ruine, en mauvais état.
- Donner le change : Cour. Donner le change à qqn, lui faire prendre une chose pour une autre. tromper; abuser.
- Pichenette : Coup donné avec un doigt que l'on a plié contre le pouce et que l'on détend brusquement.
- Se déglinguer : fam. se dérégler, se casser
- Faire long feu : durer
- Un fatras : Amas confus, hétéroclite, de choses sans valeur, sans intérêt. bric-à-brac, fouillis.
- Les copains de promo : los compañeros de la clase (universidad)
- Les cours magistraux : clases ex cátedra
- Les contrôleurs : los revisores (transporte)
- Arlequin : collection de romans à l´eau de rose, romantiques.
- Foirer : fam. rater
- Relevés de banque : extractos bancarios
- Une drôle de farceuse : una bromeadora nata
- Comme si de rien n´était : en agissant comme si rien ne s'était passé; en affectant l'innocence, l'indifférence, l'oubli. (como si tal cosa)
- Le cœur en vrille : el corazón roto, al revés
- A son égard : hacia él/ella
- Au détour de : Au détour du chemin, du sentier, à l'endroit où il tourne. 2. tournant, virage
- Autant dire jamais : es decir nunca
- Un coup de blues : petite déprime, « un bajón »
- Un ton badin : Littér. Qui aime à rire, à plaisanter. enjoué, espiègle, folâtre, gai, mutin. — Mod. Humeur badine. enjoué, léger.
- Un charabia : fam., péj.
Langage parlé ou écrit qui est ou qui semble incompréhensible parce qu'il est inconnu, incorrect ou hétéroclite. Charabia contemporain; parler charabia. Synon. baragouin
- Un câlin : un mimo, un abrazo
- Le combiné : TÉLÉCOMM. Partie mobile de l'appareil téléphonique réunissant le récepteur et le microphone. Soulever, reposer le combiné (Rob. Suppl. 1970).
- Parler du bon vieux temps : Le temps passé que l'on regrette, l'époque des événements heureux.
- Le merdier : Au fig., pop. Désordre, confusion, situation difficile.
- Raconter des craques : raconter des mensonges, des histoires.
- Mélo. : P. anal., péj. Qui tient du mélod par l'outrance des sentiments et des attitudes.
- Couci-couça : Fam. À peu près, ni bien ni malrame
- Depuis un bout de temps : depuis pas mal de temps (depuis assez longtemps)
- Détricoter le passé : défaire le passé (contraire de tricoter : hacer punto).
- Se chamailler : Cour., emploi pronom. Se chamailler, se chamailler avec (qqn). Échanger des coups sans gravité, et plus gén., se disputer, se quereller pour des futilités. Ce sont les gamins qui se chamaillent en revenant de l'école.
- Ouvrir les vannes : abrir las « conpuertas » de los sentimientos.
- Morfler : Argot
Recevoir, encaisser (un coup, une balle, un ennui). Morfler une beigne, une gifle, une tarte
Subir (une condamnation). Synon. écoper.
- Mettre qqun sur le coup : hacer que alguien se entere de un plan.
- S´en foutre : fam. Pasar de algo
- Manger son pain blanc le premier : dejar el rabo por desollar.
- Lâcher du lest : soltar lastre
- Se sentir patraque : fam. ne pas être dans son assiette, se sentir mal physiquement, maladif.
- La figure : fam. Le visage
- Décousu : en parlant d´un discours : qui n´est pas bien organisé.
- Le désarroi : el desasosiego
- Le désoeuvrement : la holganza, la desocupación
- Les nouilles : fam. Les pâtes (la pasta)
- Un banc écaillé : un vieux banc
- Se tasser : hundirse.


11- CLIC-CLAC

- un clic-clac : un canapé-lit
- s´en douter : sospechar algo
- malin/maligne:
- un manitou:
- un poil potelée : un peu ronde
- rire de bon cœur :
- refiler qqch à qqun : fam. donner
- fermez-la : fam. taisez-vous
- le rayon : la sección (dans une grande surface, un grand magasin)
- coquin : ici fait référence à la lingerie coquine, sexy.
- Dans le feu de l´action : en pleine action
- Des porte-jarretelles : un liguero
- Une serviette : ici : porte-documents
- Une moue : syn. de visage
- Les gosses : fam. les enfants
- Les gourdes (las cantimploras), les K-ways (chubasqueros)
- Minont :
- Le nombril : el ombligo
- Échancré sur les hanches: qui remonte sur les hanches (la cadera)
- Fourrer : fam. mettre, placer, ranger.
- Un gaufrier : machine à faire des gaufres.
- La jouer à qqun : vouloir
- Se taper dans les côtes :
- Pouffer : éclater (de rire)
- Baratiner : pop. camelar
- Siphonné : argot. Estar como una regadera
- Un truc : syn. bidule, chose, machin
- Vachement : beaucoup, énormément
- S´engueuler : fam. Se disputer.
- Avoir un cœur d´artichaut : tomber facilement amoureux
- Un smack : beso en la boca
- Faire gaffe : faire attention
- Touiller : remuer longtemps une préparation liquide
- Tracasser : inquiéter
- Un stabilo rose : un rotulador
- Foutre: faire
- Pschitt-pschitt: spray, pulverizador
- Glousser : rire en se retenant
- Une poule : péj. Une nana
- Les bas-résille :
- Une capote : un préservatif
- De plus belle : encore plus (rire de plus belle)
- Qui habite à Pétaouchnok : dans un coin perdu, paumé
- C´est le pompon : c´est le comble, la cerise sur le gâteau
- Le couvercle des chiottes : la tapa del váter
- La galère : se réfère à une situation difficile, désagréable
- A la mord-moi-le-nœud : très fam. qui ne vaut rien.
- Un emmerdeur : une personne lourde
- Le Rotary : club lié au luxe
- Le traiteur du vernissage : el catering de la inauguración de una exposición
- Dégueulasse : fam. dégoûtant, pas bon
- Steu plaît : fam. s´il te plaît
- Une combine : un plan, une stratégie
- Potasser : lire, bouquiner
- Le barda : Fam. Équipement porté à dos par le soldat en campagne. Equipement, bagages.
- Croquer : faire un croquis
- Chambrer une bouteille : decantar
- Faire un strike : fig. marquer un point
- Salle-de-garde : la cave
- La bidoche : le viande
- Des histoires salaces : Qui fait étalage de lubricité, d'obscénité. Synon. licencieux, obscène. Histoire, compliment salace; regard salace; propos salaces
- Un attrape-gogo : Ruse grossière faite pour tromper les personnes crédules (cf. gogo) :
- Sous vide : al vacío
- Le cahier central de Bibe : Biba est un magazine féminin.
- Gala : presse rose, équivalent de Hola
- Marché aux Puces : équivalent del Rastro, brocante
- Tarabiscoter : trafiquer
- Des chichis : Fam., le plus souv. au plur. Attitude manquant de naturel et de simplicité. Faire du (des) chichi(s) :
- Et patati et patata : Et patati (et) patata [À la fin d'un énoncé, sert à évoquer un bavardage interminable ou des propos insignifiants
- Monsieur Propre : Don Limpio.
- Nickel : propre, net
- La débauche : exceso, vicio
- La clope au bec : la cigarette à la bouche.
- Espèce de crétin : l Fam. ou péj. a) [Dans des phrases affirmatives ou négatives] C'est une espèce d'andouille à qui j'ai mis un marron (Courteline, Client sér., 1897, 2, p. 30).
b) [Dans des phrases exclamatives, sert à renforcer une injure] Voulez-vous bien lâcher mon cheval, espèce d'enflé! (A. Daudet, Nabab, 1877, p. 55) :
- Mettre la charrue avant es bœufs : empezar la casa por el tejado
- Le coeur en compote: le coeur en miettes, déchiré, en mille morceaux.
- Chouchouter : mimar
- Le cours d´anat´ : d´anatomie
- Chez Kiloutou : une entreprise de location
- Carrément :fam. totalement
- Genre : du style
- à même le sol : directement par terre.
- Au bout de : al cabo de
- Mal fichu : mal conçu
- Bof : interj. Pas très bien
- Paillasson : felpudo
- une pendaison de crémaillère : inauguración de una casa
- le bazar : le désordre
- les étrennes : Pourboire, gratification occasionnelle (pour le jour de l'an).
- le tarama : sorte de pâté de saumon.
- De tout poil : de toute sorte
- Les polys : polycopiés, anciennes photocopies
- Un plan foireux : qui ne marche pas, un mauvais plan
- Des trémolos (dans la voix) : quand on est ému et que la voix change
- Dénicher : trouver en cherchant bien
- Des échasses : f. zancos
- Et pour cause : y con razón !
- (se) vautrer :repantigarse, arrellanarse en un sofá
- glouglouter : se moquer en gloussant comme les poules.
- une dinde en chaleur : fam. Una pava en celo
- se dandiner :contonearse
- tomber à la renverse : tomber en arrière.
- Les lolos : les seins
- Donner la gaule : faire bander, donner une érection.
- Regarder du coin de l´œil : mirar de reojo
- Le loquet : el pestillo
- Chatouiller : hacer cosquillas
- Une harpie : fig. una harpía








ÉPILOGUE


- Ne plus savoir sur quel pied danser : Ne pas savoir comment réagir.
- Choupinette : autour du terme affectueux "chou" : mon chou , mon petit chou, mon choupinou, ma choute, ma choupette, ma choupinette. ...
- Je plante mon boulot : fam. je démissionne
- En peau de zobi : zobi : Subst. masc. Membre viril. Peau de zob. Synon. peau de balle (v. balle1), peau de zébi (v. peau C 2 b). Des clous, hurlai-je, des nèfles, peau de zob et tambourin, mon cul sur la commode, Commissaire, je ne porterai aucun de ces chapeaux-là! (A.D.G., Balles nègres, 1981, p. 151).
- Nan : fam. non
- Chateaubriand : François-René, vicomte de Chateaubriand, né à Saint-Malo le 4 septembre 1768 et mort à Paris le 4 juillet 1848, est un écrivain romantique et homme ...
- Avoir la tête farcie :
- La nourrice : la niñera
- Le doudou : objet préféré et doux d´un enfant qui l´accompagne partout, surtout pour dormir.
- Ces simagrées : − Le plus souvent au plur., fam. Attitudes, gestes, paroles affectées qu'on utilise pour se faire valoir, pour atteindre son but ou tromper. Synon. chichis, façons, manières, minauderies, mines, singeries. Plates, vaines simagrées; simagrées hypocrites, ridicules; simagrées d'éducation, de vertu
- En avoir le cœur net : Vérifier si ce dont on a l'intuition correspond bien à la réalité, à la vérité :
- Combourg, une ville au coeur de la Bretagne Romantique, au carrefour de Rennes, Saint Malo, Dinan et Fougères...
- Sa bécane miteuse : Usuel, fam. sa vieille bicyclette :
- Les étudiantes haut perchées : qui portent des haut talons
- La reliure :encuadernación, cubierta (libros)
- Se morfondre: Attendre longuement dans l'ennui, perdre du temps à faire quelque chose d'inutile, sans succès, et, p. méton., se tourmenter, être insatisfait.
- Ça fait cul-cul: parece cursi
- Alea jacta est expression latine : Le dé est jeté, le sort en est jeté : Se dit d'une résolution audacieuse sur laquelle, quoi qu'il arrive, on ne reviendra pas.
- Une promo : une promotion (oferta)
- Gloups : onomatopée, quand on a du mal à avaler quelque chose
- Vas-y que je te corne les pages : fam. y venga con doblar las páginas
- Encaisser: cobrar en caja
- La Rolls des enveloppes: la meilleure des enveloppes (en papier kraft et rabat solide)
- Jeter un sort : Jeter un sort. Lancer à quelqu'un une malédiction, ensorceler quelqu'un
- La fente : le ranura (ici de la boîte aux lettres)
- Un calva : un verre de Calvados.
- La clé en sautoir: portée en collier, autour du cou.
- L´incommensurable : MATH. [En parlant de deux grandeurs] Qui n'ont pas de commune mesure, dont le rapport ne peut être exprimé par un nombre entier ou fractionnaire.
- Canisette : toilettes pour chiens
- La popote : fam. Péj. la cuisine (le fait de préparer la cuisine)
- Les Dom-Tom : Département et Territoires d´outre mer
- C´est quoi ce délire : c´est quoi ces histoires ?
- Rive gauche : quartier lié aux intellectuels (Sartre, Beauvoir…)
- Se faire beau : ponerse guapo
- Etre pris de vitesse : que les adelanten
- Cartonner : fam. faire un carton : avoir un énorme succès.
- Sous une autre jaquette : sous un autre vêtement, une autre étiquette, ici avec un autre éditeur.
- Genre : [Placé en appos. ou en incise] Façon, type.
- Pondeuse : ponedora
- Une permanente : rizarse el pelo, un permanente
- Croqueuse d´hommes: nymphomane
- Atala : Atala, ou Les Amours de deux sauvages dans le désert est un roman publié en 1801 par l'écrivain français François-René de Chateaubriand.
Résumé : Le vieil Indien Natchez Chactas fait au jeune Français René le récit de ce qu’il a vécu à vingt ans sur les rives du Meschacebé, le Mississippi. Chactas, fils adoptif d'un chrétien nommé Lopez, fut prisonnier, mais Atala, une jeune Indienne d’éducation chrétienne, le sauva. Ils s’enfuirent tous deux à travers la forêt et après y avoir longtemps erré rencontrèrent un missionnaire, le père Aubry, qui entreprit d’unir Chactas et Atala par les liens du mariage en convertissant Chactas au christianisme. Mais Atala promit a sa mère, sur son lit de mort, de rester vierge. Pour ne pas succomber a la tentation, et rester fidèle à la Vierge et a sa mère, elle s'empoisonna malgré son amour fort pour Chactas.Avant de mourir, elle apprend qu'elle pouvait tout de même se marier avec Chactas.
- Hé : interjection, onomatopée. Sert à appeler, à interpeller, à attirer l´attention.
- Hein : interjection : fam. S´emploie seul, soit pour inviter l´interlocuteur à répéter une chose, soit pour l´interrompre avec impatience.
- Encombrant : qui gêne, où l´on ne se sent pas à l´aise.
- Vieilli en fût : pour le vin, envejecido en barricas.
- Les rivets : les boutons
- Que de soucis : cuántas preocupaciones
- Trancher: se décider entre une chose et une autre (zanjar)
- Mettre le paquet : faire tout son possible
- La camelote : péj. la marchandise
- La façon : el acabado
- La trouille: fam. la peur.
- Le bridge : el puente (pour les dents)
- Le RMI : revenu minimum d´insertion
- On n´a rien sans rien : el que no se aventura no pasa el mar
- Le XVIème arrondissement : la rive gauche
- Une contractuelle : auxiliar de policía encargado de de aplicar las reglas de estacionamiento.
- Flancher : fam. Fam. Céder, faiblir. Le cœur du malade a flanché brusquement. lâcher. Sa mémoire commence à flancher. Il semblait résolu, mais il a flanché au dernier moment. abandonner, fam. se dégonfler (cf. Lâcher pied*). Ce n'est pas le moment de flancher ! fam. mollir, craquer
- ***balles : *** francs
- un Spasfon : comprimé anti-douleur
- Arrête ton char Ben-Hur : fam. phrase qui veut dire n´exagère pas
- Tu me tiens, je te tiens par la barbichette : jeu d´enfants qui consiste à se tenir par le menton en se regardant dans les yeux et à ne pas rire.
- Morfler : fam. souffrir
- Une antre : una guarida
- Un écrivaillon : péj. Ecrivain
- Héler : appeler en criant
- Un coursier : un recadero
- Dans les parages : dans les alentours
- Le panache : fam. Con brillo
- Un laquais : fig. persona servil, lacayo.
- Les nappes damassées : los manteles adamascados
- Détraquer : dérégler
- Mater : fam. regader avec insistance
- Un horodateur : fechador (para aparcar)
- La pisse : fam. l´urine
- Battre son plein : fig. [Le suj. désigne une chose, parfois une pers.] Être au fort de son activité, de ses capacités. La fête bat son plein.
- Un ballon de rosé : un verre de rosé

mardi 4 novembre 2008

CORRECTION TEST1 DE CONJUGAISON

Chers élèves,
Voici la correction du test, à vos crayons et bonnes révisions! À bientôt!

TEST1 - GRAMMAIRE
ÉVALUATION CONTINUE – NIVEAU INTERMÉDIAIRE1 - CORRECTION

Conjuguez les verbes entre parenthèses au présent de l´indicatif
1. Est-ce que vous (VOIR)_____VOYEZ_____ bien avec ces lunettes?
2. Ils ne (SAVOIR) _______SAVENT____ pas la vérité.
3. Qu´est-ce que vous (FAIRE)____FAITES______ pour la Toussaint?
4. Visitez ce musée, ça (VALOIR)___VAUT______ vraiment le coup.
5. Les Drémont ne (POUVOIR) ___PEUVENT_______ pas venir au dîner.
6. Je (S´ASSEOIR) _M´ASSOIS/ M´ASSIEDS_____ici et toi là, d´accord?
7. Depuis son succès, il (RECEVOIR_REÇOIT_____ beaucoup de courrier
8. Ils (DEVOIR) __DOIVENT______ signer le contrat le plus tôt possible.
9. Est-ce que tu le (RECONNAÎTRE) __RECONNAIS après tant d´années?
10. Je (CROIRE) _CROIS_________ que je me suis trompé.
11. Il (LIRE) _____LIT_____ tous les jours dans le bus.
12. Je vous (JOINDRE)______JOINS_______ mon C.V.
13. Est-ce que vous (ÉTEIGNER)__ÉTEIGNEZ________ votre portable avant d´entrer en cours?
14. Mes grands-parents (SE SOUVENIR) _SE SOUVIENNENT de la guerre.
15. Quand est-ce qu´on mange, je (MOURIR)__MEURS______ de faim!
16. Mon bébé (DORMIR) ____DORT____ à poings fermés.
17. Qu´est-ce que tu (SENTIR) ____SENS______ bon aujourd´hui!
18. Les enfants (OBÉIR) _OBÉISSENT__________ de moins en moins.
19. À quelle heure (OUVRIR) ____OUVRE_______ le magasin?
20. Je (ALLER) ____VAIS_____ très bien depuis que je suis le traitement.
21. J´(ESPÉRER) _____ESPÈRE______ que vous viendrez nous voir.
22. Elle (SE LEVER) _SE LÈVE___________ tous les jours aux aurores
22. Nous (CHANGER) __CHANGEONS________ d´heure fin octobre.
23. L´entreprise (EMPLOYER) _EMPLOIE____ plus de mille personnes.
24. Tu (ÉTUDIER) _ÉTUDIES_________ le français depuis lontemps?
25. Nous (COMMENCER) _COMMENÇONS____________ à 8 heures.
26. Quand (PRENDRE) __PRENNENT -ils leur avion?
27. La webcam (PERMETTRE)__PERMET__________ de voir tes proches en direct.
28. Que (CHOISIR)______CHOISISSEZ________- vous comme entrée?
29. Nous (PRODUIRE)___PRODUISONS___________ trop de déchets.
30. Elle (OBTENIR) __OBTIENT_________ toujours ce qu´elle veut.

jeudi 23 octobre 2008

mardi 14 octobre 2008

environnement

Dans le cadre de la leçon 7 du manuel, nous allons aborder l´automobile et l´environnement. Je vous conseille deux sites intéressants pour vous familiariser avec le lexique.
http://www.journalauto.com
http://www.developpement-durable.com
Bonne navigation!

jeudi 9 octobre 2008

Révision

Chers élèves,
Je viens de lire vos écrits et il me semble qu´une petite révision de grammaire serait bienvenue pour tout le monde. Je vous joins des sites intéressants:
http://verbes.net
http://conjugaison.fr
http://lepointdufle.net
http://polarfle.com
http://lexiquefle.fr
http://phonetique.free.fr
Bon travail!

mardi 7 octobre 2008

BIENVENUE

Chers élèves, je vous souhaite la bienvenue et vous propose de consulter ce blog afin d´améliorer vos connaissances en français. J´attends vos commentaires!

vidéo exclusif intervieww d´Anna Gavalda par PPDA

http://www.wat.tv/video/exclusif-interview-ana-gavalda-ki29_dhpc_.html#mediaSend_

vendredi 3 octobre 2008

interview d´Anna Gavalda

Anna Gavalda parle des Nouvelles à chute pour la collection "Classiques & Contemporains", Anna Gavalda a accepté de répondre aux questions de Nathalie Lebailly, auteur de l'appareil pédagogique des Nouvelles à chute.
le 28/06/2007. Lire la biographie de Anna GAVALDA
Nathalie Lebailly : Quels sont pour vous les moments privilégiés pour écrire ? Quel support préférez-vous ?Anna Gavalda : Quand mes enfants étaient encore tout petits et quand je travaillais, j’écrivais la nuit ou à l’heure des siestes. De ce fait, je n’ai jamais eu la possibilité « matérielle » de connaître les affres de la page blanche. Je ne pouvais pas me permettre de jouer les coquettes. Je savais que j’avais un peu de temps donc je m’asseyais et racontais les histoires qui me couraient dans la tête le reste de la journée. Aujourd’hui, j’ai plus de temps et je travaille le matin quand ils sont à l’école. La différence est incomparable. Je travaille beaucoup mieux le matin. Le cerveau est plus « frais », l’esprit reposé, les mots viennent plus facilement. Le soir, je me relis et la fatigue me rend bien exigeante, hélas... Je coupe, je rature, je « dégraisse » ce que j’ai écrit le matin.Je préfère l’ordinateur, je serais incapable d’écrire de la fiction « à main nue », il me semble qu’il me manquerait un certain recul. Voir mes phrases dactylographiées me permet de les juger plus cliniquement. C’est comme si n’importe qui pouvait lesavoir écrites et je suis sûrement plus dure, moins complaisante...Je garde l’écriture pour les lettres. Malgré Internet et les textos, j’écris encore beaucoup de lettres. Je réponds à mes lecteurs et j’ai établi une certaine complicité épistolaire avec beaucoup d’entre eux...
N. L. : Quels sont vos auteurs, vos livres préférés ?A. G. : Pff... Question piège ! Je suis comme une éponge, je lis tout ce qui me tombe sous la main, depuis les journaux gratuits dans ma boîte aux lettres jusqu’aux plus grands classiques (ceux que je refusais de lire en classe et que je trouvais « chiants »... je le dis honnêtement...). J’adore John Steinbeck, Jean Giono, Romain Gary, Maupassant, La Fontaine, les grands romanciers russes du XIXe siècle, Shakespeare, le Japonais Haruki Murakami, l’Anglais Nick Hornby, j’adore les nouvelles de Marcel Aymé, les romans de l’Américain Jim Harrisson (Dalva, une merveille !), du Finlandais Arto Paasilina, d’Emmanuel Carrère, de Marie Desplechin, de Colette, de Calet (Henri Calet est un auteur méconnu et inoubliable). Aujourd’hui, je lis avec plus de curiosité et de passion les journaux des écrivains ou leur correspondance. Je suis aussi très intéressée par les écrits des peintres... Tout ce qui touche à la création artistique et à ses affres (et à ses grands bonheurs aussi !) me passionne. Je suis comme un cuisinier qui voudrait goûter tous les plats de ses collègues.Pas pour les copier, juste pour comprendre comment ils s’y prennent et les admirer plus encore...
N. L. : À quel âge avez-vous commencé à écrire ? Qu’est-ce qui vous en a donné l’envie ?A. G. : Depuis toute petite, j’écrivais facilement, des rédactions, des sketches pour les fêtes de famille, des poèmes idiots, des menus... n’importe quoi... La fiction et l’écriture ne m’ont jamais posé de problème. Écrire, c’était fastoche, monter à la corde à noeuds, ça c’était dur... L’envie a toujours été là, le problème c’est que je n’osais pas (me) l’avouer ; « devenir écrivain », c’était si prétentieux comme orientation scolaire... Je manquais de confiance en moi et j’en manque toujours d’ailleurs. Le succès ne change rien... Au contraire, à chaque livre, j’ai l’impression de repartir de zéro et d’écrire pour la première fois de ma vie.
N. L. : Comment vous est venue l’idée d’Happy Meal ? Lorsque vous avez pensé cette nouvelle, avez-vous auparavant établi un plan ou l’histoire est-elle née au gré de votre plume ?A. G. : C’est en regardant ma petite fille que j’ai eu envie d’écrire cette nouvelle. J’étais fascinée par la naissance de sa féminité, par sa coquetterie, par sa grâce... Comme si la séduction était déjà là, avant même qu’elle ne sache parler ou attraper une brosse à cheveux... Je suis toujours très émue par les enfants et je pourrais écrire des romans entiers sur eux ! Ils m’émeuvent et me font rire. Ils sont beaucoup plus malins que les adultes... Je n’ai pas conçu de plan. Je n’en conçois jamais. Je ne savais pas en faire quand j’étais élève et cela n’a pas changé... Je préfère me laisser surprendre par les personnages.Un auteur (lequel, je ne sais plus) a écrit : « J’écris pour savoir ce qu’il y a dans mes livres. » Cette petite phrase n’est pas seulement une pirouette, elle me paraît très sensée.
N. L. : Vous faites dire au personnage du père : « J’ai déjà du mal avec l’humanité, je ne devrais pas venir dans ce genre d’endroit. » Avez-vous du mal avec l’humanité Anna Gavalda ?A. G. : Oui. C’est la raison pour laquelle je n’ai pas la télévision et que je me tiens très loin de l’actualité. L’autre jour, je lisais un article sur les Norvégiens qui étaient bouleversés parce que leurs soldats envoyés au Kosovo (pacifistes et seulement censés protéger la population) s’étaient amusés à tuer des chiens pour le plaisir. Des chiens dans des cours de ferme au bout de leurs laisses et devant le regard des enfants... C’est juste une anecdote mais bon...
N. L. : Quelles nouvelles dont les chutes sont particulièrement surprenantes ont marqué votre esprit de lectrice ?A. G. : La parure de Maupassant m’a longtemps hantée... Cette femme qui se tue au travail toute sa vie pour rembourser le prix d’un collier qu’on lui a prêté et qu’elle a perdu au bal et qui réalise que... chut, je n’en dis pas plus... Toutes les chutes de Maupassant sont géniales. Elles n’ont pas le côté saisissant des nouvelles de Buzzati mais elles vous secouent de la tête aux pieds et vous laissent K.O. debout.
N. L. : Que ressentez-vous quand vous avez achevé votre nouvelle ?A. G. : Triste de quitter les personnages auxquels je m’étais attachée comme à de véritables amis et heureuse de retourner à la vraie vie... Mais quand une nouvelle est achevée, il reste encore beaucoup de travail : la corriger. Et comme je ne suis jamais satisfaite, c’est un peu comme si elle n’était jamais finie !
N. L. : Quelles sont pour vous les fonctions de l’écriture ?A. G. : Quand je n’écris pas, je ne suis pas très heureuse et quand j’écris, je suis très heureuse... Ces deux mots, ce petit adverbe de négation, font toute la différence... Et puis l’écriture est aujourd’hui ma seule source de revenus, j’ai donc un rapport assez « sain » avec mon clavier : « Bonjour mon coco, allez ! au boulot ! Parce que j’ai deux gosses à nourrir, moi ! ».
N. L. : Vous a-t-on déjà proposé d’adapter à l’écran une de vos nouvelles ? Est-ce une aventure qui vous tente ?A. G. : Oui. Je sais que certaines nouvelles ont été « achetées » mais cela ne m’intéresse pas du tout d’y mettre mon grain de sel. Quand on écrit : « Trente mille hommes se réunirent sur la grande place », c’est du gâteau mais faites donc la même chose au cinéma... Bonjour les complications... Surtout si l’on précise « Trente mille culs-de-jatte hilares en redingotes rouges se réunirent sur la grande place » ! Non, l’écriture est beaucoup plus reposante...
N. L. : Êtes-vous d’accord avec cette citation de Roland Barthes : « On écrit pour être aimé, on est lu sans pouvoir l’être. C’est sans doute cette distance qui constitue l’écrivain » ?A. G. : Je ne sais pas. C’est beau mais ça ne veut pas dire grand-chose, non ? J’ai du mal avec les citations et les idées un peu « cérébrales » pour définir un écrivain ou n’importe quoi d’autre... Heureusement, la réalité (en ce qui me concerne) est beaucoup plus « naïve ». J’écris parce que j’aime ça et que j’ai la chance inouïe de pouvoir en vivre. Le jour où je n’aurai plus de lecteurs, je ferai autre chose... (et je serai inconsolable… bouhouhouhou…).
N. L. : Quel serait pour vous le lecteur idéal ?A. G. : Ma soeur est mon lecteur idéal. Elle est toujours la première à lire mes manuscrits (mon recueil de nouvelles lui était dédié) et si elle est émue alors je suis contente, j’ai l’impression d’avoir bien travaillé. Elle est intelligente, drôle et tolérante. Elle a de l’humour et elle est généreuse. C’est un honneur pour moi quand mes textes trouvent grâce à ses yeux...
N. L. : Quel est le plus beau compliment que l’on pourrait vous faire sur votre écriture ?A. G. : À la suite du livre que j’ai écrit pour les adolescents, 35 kilos d’espoir, j’ai reçu une photo représentant une touffe de cheveux dépassant de mon livre avec un corps roulé en boule en dessous. Un petit mot disait : « Voici ma fille en train de vous dévorer, cette photo se passe de commentaires, je crois... ». J’ai été très touchée. J’aime aussi quand les gens me reprochent de mettre le bazar dans leur vie bien réglée. À cause de vous, disent-ils, j’ai raté mon arrêt de bus, je n’ai pas dormi de la nuit, j’ai oublié l’heure du repas ou j’ai laissé de côté mon travail alors que je suis débordé... Pour moi, ce genre de « griefs » valent tous les prix Goncourt et tous les fauteuils de l’Académie française !
N. L. : Comment défendriez-vous la lecture auprès d’adolescents réfractaires ?A. G. : Je ne sais pas. J’ai l’impression que l’adolescence est un âge si mouvementé que l’on n’a pas le temps de lire de toute façon... Comme si l’on était déjà bien occupé à écrire les premières phrases de sa propre vie... (désolée, cela ne doit pas arranger vos affaires que je dise ceci !) On ne peut pas forcer quelqu’un à lire mais on peut montrer l’exemple : – Regarde, nous sommes tous les deux assis sur un banc à attendre le car. Toi tu t’ennuies alors tu bidouilles ton portable, ça n’a aucun intérêt et en plus tu manges ton forfait alors que moi je lis Le Cavalier suédois de Léo Perutz et je me régale... Tu veux que je te lise le début ? – Ouais. – « Ils s’étaient tenus cachés tout le jour et, à présent qu’il faisait nuit, ils traversaient une forêt de pins clairsemés. Les deux hommes, qui avaient de bonnes raison d’éviter les rencontres, devaient veiller à ne pas être vus. L’un était un vagabond, un maraudeur de foire réchappé du gibet, l’autre était un déserteur... » – Ben... pourquoi tu t’arrêtes ? Je ne défendrai rien, je continuerai ma lecture et finirai par lui offrir ce livre de poche avant de monter dans le car. Peu probable qu’il le lise tout de suite mais un jour peut-être ?